Parcours de Bernard Carayon

Bernard Carayon est né à Paris en 1957. Marié et père de quatre enfants, il est avocat au barreau de Paris, maire de Lavaur, conseiller régional d’Occitanie, ancien député (RPR puis UMP) du Tarn.

Collaborateur de Jacques Chirac à la mairie de Paris (1984-1986), puis au cabinet de Robert Pandraud, ministre de la Sécurité (1986-1988), il est directeur-adjoint du Cabinet de Charles Pasqua, Président du Conseil Général des Hauts de Seine (1990-1992). Il sera aussi directeur d’une filiale de Rothschild et Cie Banque, puis conseiller du président de Sodexo.

Il est élu député du Tarn en 1993 d’où sa famille paternelle est issue « depuis toujours ». L’année suivante, il est élu conseiller général du canton de Lavaur puis en 1995, maire de Lavaur. Battu aux législatives de 1997, il est réélu en 2002 et 2007.

Il est nommé « parlementaire en mission » à trois reprises par les Premiers ministres Alain Juppé, Jean Pierre Raffarin et Dominique de Villepin, successivement sur les aides publiques aux entreprises, et l’intelligence économique.

Ses rapports ont été publiés à la Documentation Française. 

Membre durant trois mandats de la Commission des Finances, il est rapporteur du budget de l’Industrie et des Télécommunications, du budget communautaire, du Secrétariat Général de la Défense Nationale et du Renseignement, puis des Collectivités locales.

Il a été rapporteur de plusieurs projets ou propositions de loi, sur le secret des affaires, le contrôle parlementaire du Renseignement, le Fonds de Péréquation des Intercommunalités et le statut d’EDF. 

Bernard Carayon est le concepteur de la politique publique d’intelligence économique, construite en vue de protéger les entreprises françaises – en particulier stratégiques -, de les accompagner sur les marchés mondiaux, de peser sur les organisations internationales -politiques et techniques – par l’élaboration des normes, de former cadres et étudiants.

Partisan dès les années 2000 que la France renoue avec la politique industrielle des années de Gaulle/Pompidou, il consacre deux rapports de la commission des Finances sur ce sujet, l’un « Pour une stratégie de sécurité économique nationale », l’autre aux « nouveaux outils de la politique industrielle ».

Il fera voter en 2005 un amendement à la loi Dutreil pour autoriser les fondations à détenir la majorité (ou plus), des parts ou des actions d’une société, surmontant ainsi une doctrine classique du Conseil d’Etat selon laquelle l’intérêt général ne se confond pas avec l’intérêt marchand.

C’est à partir de ce dispositif que Pierre Fabre, président fondateur du groupe éponyme, lèguera l’essentiel de ses actifs à sa fondation, mettant ainsi son groupe à l’abri de tout prédateur à sa disparition.

En 2008, le président Sarkozy lance le Fonds Stratégique d’Investissement (FSI), doté de 20 milliards d’euros, préconisé dès 2003 par Bernard Carayon.

Il adosse la politique publique d’intelligence économique à un nouveau concept, celui du « patriotisme économique » auquel il consacrera de nombreuses tribunes et conférences : « défendre et promouvoir les intérêts de la France dans le respect de la réciprocité ».

De cette politique publique, sont nées, à l’époque, bien souvent dans le mépris des élites et le silence des médias, des concepts dont on mesure depuis la crise financière de 2008, la crise épidémique du Covid et la guerre en Ukraine, l’actualité : concept d’« entreprise nationale », d’ « entreprise stratégique », de « réciprocité », de « champion industriel », de « dépendance stratégique ». La nécessité aussi de filtrer les investissements extra-européens, de réviser l’absurde politique de la concurrence de l’Union Européenne, d’aider les industries par filières, d’être offensif dans l’élaboration des normes internationales pesant sur les entreprises, à travers une politique publique de normalisation.

Tous ces thèmes, à l’instar aussi de la cause des logiciels libres, Bernard Carayon y consacra des rapports parlementaires, des ouvrages, des centaines de tribunes et un millier de conférences assurées auprès de cercles industriels, de chambres de commerce, d’établissements supérieurs d’enseignements (ENA, X, HEC, Facultés de Droit) et de certains corps de l’État (Corps préfectoral, Conférence des Ambassadeurs…) 

Enseignement

Bernard Carayon a enseigné le droit public à la faculté d’Assas et du Panthéon-Sorbonne, et l’intelligence économique à Sciences-Po Paris. 
Il est conférencier à l’Ecole de Guerre Economique.

Officier de réserve (H).

Bernard Carayon est colonel de réserve (H) dans l’Arme des Troupes de Marine et breveté parachutiste.

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